Voir clairement l’impasse

Avant de continuer sur les faits (nous aborderons bientôt, l’invasion russe de l’Ukraine), je voudrais expliciter les impasses que toute conscience, sans doute, ressent :

  • l’augmentation des températures, des tempêtes, des sécheresses, des feux, des inondations et l’inexistence d’une instance capable d’agir sur les causes;
  • la fragmentation de l’information et la désinformation qui découpent les collectivités en silos tout en les clivant de la réalité et l’inexistence d’une instance capable d’agir sur les manipulateurs d’informations;
  • la montée de la haine inévitable dans des systèmes clos qui se sentent existentiellement menacés (comme Israël et la Palestine, par exemple) et l’inexistence d’une instance capable d’empêcher les massacres;
  • la facilité des collectivités anxieuses à se rallier à n’importe quel harangueur de foules qui propose une « solution miracle » et l’inexistence d’une autorité crédible capable de les freiner;
  • l’extraordinaire montée des fortunes qui concentrent tous les pouvoirs entre les mains d’égocentriques souvent maladifs en même temps que la descente aux enfers des laissés pour compte et l’inexistence d’une instance capable d’assurer une régulation économique.

Peinture de Michel Casavant

L’impasse est si nette, si étendue et si aiguë qu’elle ne peut être que ressentie. Nous sommes humains, nous ressentons avant d’être capables de nous « mettre les yeux en face des trous ». La conscience qui ressent l’impasse est notre moteur de changements adaptatifs dans la mesure où elle voit une issue. Elle paralyse lorsqu’elle n’en voit pas.

Nous sommes à l’étape où la conscience doit affronter l’énorme défi du processus de solidarisation menant à l’émergence d’un organe mondial de décisions collectives. À ce titre, la solution ne peut que commencer par la base : l’éveil.

Aussi, nous irons toujours du négatif au positif, du défi à l’issue.

Une réflexion sur “Voir clairement l’impasse

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